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Comment peut-on consommer le CBD, les alternatives et dangers pour la santé?

Au cours des dernières années, nous avons observé une augmentation significative de l'utilisation du CBD, en réponse à une demande croissante provenant de consommateurs à la fois médicaux et récréatifs. En effet, de plus en plus de personnes se tournent vers le CBD pour prendre soin de leur santé. De plus, soucieux de leur bien-être, certains consommateurs de cannabis récréatif cherchent une alternative à la combustion classique de fleurs ou d'extraction de cannabis. Quels sont les dangers pour la santé pour certains modes de consommations et quelles alternatives sont possible pour réduire les impacts sur celle ci?
 
Le CBD, cannabinoïde non psychoactif et thérapeutique

Le CBD est un cannabinoïde non psychoactif que l'on trouve dans le cannabis et le chanvre. Grâce à ses propriétés thérapeutiques confirmées, il est devenu très populaire ces dernières années.

Le CBD offre de nombreux bénéfices pour la santé, notamment en aidant à lutter contre la douleur et le stress tout en relaxant le corps et l'esprit. De plus, il conserve l'esprit clair et attentif, améliorant la concentration.

Le CBD a également la capacité de moduler les effets du THC. Ainsi, il diminue l'effet psychédélique du THC tout en conservant et amplifiant ses effets relaxants et d'amélioration de l'humeur. Cela permet une expérience plus médicinale avec une charge psychoactive moindre, offrant ainsi une solution utile pour les utilisateurs de cannabis thérapeutique souhaitant rester opérationnels dans leur vie quotidienne.
Le CBD ne présente pas de risque de surdose ou de contre indications. (sauf en cas de traitement médicamenteux, le CBD peut interférer avec certains médicaments, CONSULTEZ un médecin avant de consommer des produits CBD)
 
Dans cet article, nous verrons les différentes méthodes de consommation du CBD et la répercutions de chacune pour la santé en passant par les aspects techniques afin de déterminer laquelle est la plus sure pour votre santé ou vous convient le mieux.
 
1) Le melange Tabac/cannabis THC ou CBD :
 
Le mode de consommation le plus courant du cannabis, y compris du CBD, reste le joint, un mélange de cannabis et de tabac. Le continent européen est celui où l'on consomme le plus de joints, pour différentes raisons, telles que la réduction des coûts (utiliser moins de cannabis) et une combustion plus rapide et homogène. L'utilisation du tabac dans le joint souvent liée à la croyance erronée que la nicotine accentue les effets du cannabis et également les traditions de consommations ancrées depuis longtemps.

Une étude menée en 2019 par le GDS a montré la prévalence géographique de ce mode de consommation. Plus de 90% des consommateurs de cannabis en Italie, Roumanie, Portugal et France consomment leur cannabis sous forme de joint mélangé à du tabac. En revanche, moins de 30% des consommateurs de cannabis en Nouvelle-Zélande, Brésil, Canada et États-Unis ont recours à cette méthode, soit 12%.

Malheureusement, ce mode de consommation du cannabis récréatif est également utilisé par des patients qui consomment du cannabis médical, alors que cela n'est pas du tout adapté à leur situation. Il est important d'adopter des modes de consommation plus sains pour une utilisation médicale efficace et sans danger.
Les conséquences du mélange du cannabis au tabac:
 
Plusieurs centres de recherches américains l’étudièrent avec minutie en 2017, ils mirent l'accent sur les effets néfastes suivant:
  • Perception réduite des risques liés autant au tabac qu’au cannabis.
  • Plus grande dépendance aux deux substances.
  • Augmentation des effets subjectifs liés au cannabis, tels que des effets psychoactifs ou sédatifs.
Des études menées ces dernières années ont montré l'impact du tabac sur la consommation de cannabis. Une étude publiée en 2008 dans la revue Inhalation Toxicology a démontré que le tabac augmentait l'efficacité de la vaporisation de THC jusqu'à 45%. Fumer un joint composé pour moitié de tabac et pour l'autre moitié de cannabis engendrerait ainsi les mêmes effets psychoactifs que la consommation de cannabis pur. Cependant, ce n'est pas le tabac en lui-même qui est responsable de cette interaction, mais la fumée chaude qu'il produit, qui vaporise efficacement le THC et diminue les pertes lors de la combustion du cannabis.

Une autre étude réalisée par la revue Drug Alcohol Dependence a mesuré les effets de la consommation d'un mélange de cannabis et de tabac sur le rythme cardiaque. Les deux substances étant susceptibles d'accélérer le rythme cardiaque et d'augmenter la pression artérielle, les chercheurs ont conclu que le mélange des deux substances entraîne une augmentation du rythme cardiaque de 18% chez les hommes par rapport au cannabis pur et de 8% chez les femmes.

Il est important de noter que la consommation de tabac associée à celle de cannabis représente un risque pour la santé. Il est recommandé d'adopter des modes de consommation plus sains pour éviter l'impact négatif sur la santé, notamment pour les patients consommant du cannabis médical.

Nous sommes bien informés des dommages que le tabac peut causer sur le système respiratoire, mais nous pouvons nous poser des questions quant aux effets du cannabis sur les poumons. Une étude publiée en 2018 dans la revue Journal of Thoracic Oncology a mis en évidence que le cannabis contient de nombreuses toxines et substances cancérigènes que l'on peut retrouver dans la fumée de tabac. Cette étude, l'une des rares sur le sujet, soulève des inquiétudes quant aux effets à long terme de l'inhalation de fumée de cannabis sur la santé des poumons a cause de ses composants tels que:
  • Monoxyde de carbone.
  • Ammoniac.
  • Acétaldéhyde.
  • Formaldéhyde.
  • Phénols.
  • Nitrosamines.
  • Hydrocarbures.
Un grand nombre de ces substances présentes dans le cannabis sont nocives pour le système respiratoire et cancérigènes. Fumer du cannabis peut entraîner une inflammation des voies respiratoires, mais les dommages sont plus importants chez ceux qui consomment à la fois du tabac et du cannabis. Toutefois, l'étude publiée dans Journal of Thoracic Oncology conclut qu'il n'existe pas de preuve tangible que fumer du cannabis soit associé à un risque accru de cancer du poumon. Il est important de souligner que cette conclusion repose exclusivement sur "l'absence de preuves" dans ce sens et qu'une étude complémentaire est nécessaire pour mieux comprendre les effets sur la santé de la consommation de cannabis.
Fumer toute substance est nocif pour le système respiratoire. En effet, le simple fait de fumer modifie les propriétés de la substance et génère la production de composés toxiques et cancérigènes. Ces composés peuvent engendrer une inflammation des voies respiratoires en plus d'autres dommages à long terme sur la santé des poumons.
 
1) Les bienfaits de la consommation de cannabis sans tabac.

L'étude mentionnée souligne les bienfaits thérapeutiques que peut apporter la consommation de cannabis. Des essais cliniques ont en effet montré que cette plante pouvait soulager les douleurs chroniques, notamment celles causées par le cancer et ses effets secondaires dus aux chimiothérapies. Il est important de noter que la consommation de cannabis n'a pas besoin d'être mélangée au tabac pour en ressentir les effets thérapeutiques. D'autres alternatives existent, comme l'ingestion ou l'inhalation avec un vaporisateur.

Il est donc crucial de réfléchir à la pertinence de l'habitude consistant à mélanger cannabis et tabac, compte tenu des nombreux effets négatifs du tabac sur la santé. Le tabac est en effet extrêmement nocif pour la santé et tue huit millions de personnes selon l’OMS chaque année dans le monde, ce qui en fait la première cause de mortalité évitable. En somme, il est important d'être conscient des effets potentiels sur la santé de la consommation de cannabis sous cette forme et de faire des choix éclairés pour préserver notre santé et bien être.
 
2) La Vaporisation de fleurs et résines :
 
Le marché des vaporisateurs propose de plus en plus de dispositifs qui permettent de vaporiser à la fois les herbes sèches et les résines. La plupart de ces dispositifs offrent un contrôle précis de la température, ce qui permet de contrôler la saveur et la densité de la vapeur, mais surtout de savoir quels composés sont vaporisés et ceux qui ne le sont pas.

Il est important de noter que différents composés ne se vaporisent pas à la même température, tout comme les concentrés et la matière sèche. Par conséquent, le contrôle de la température est essentiel pour vaporiser les substances de manière efficace et obtenir les bénéfices souhaités. Les dispositifs de vaporisation offrent ainsi une alternative plus saine à la combustion, car ils permettent de réduire l'exposition aux composés nocifs produits par la combustion.
 
Cannabinoides, Flavonoides, Terpenes... Ques que c'est ?

Les principaux composés contenus dans la fleur de cannabis sont les cannabinoïdes, les terpènes et les flavonoïdes, mais chacun d'entre eux possède également des substances toxiques qui varient en fonction de leur point d'ébullition lors de la vaporisation. Par conséquent, la vaporisation n'est pas entièrement exempte de risques pour la santé. Il est donc primordial de savoir à quelle température vaporiser ces principaux composés, ainsi que de maîtriser le contrôle des températures, en particulier si nous utilisons le cannabis pour des raisons thérapeutiques.

Ci-dessous, vous trouverez une liste des cannabinoïdes, des terpènes, et des flavonoïdes les plus importants, ainsi que leurs points d'ébullition et leurs principales propriétés thérapeutiques, afin que vous puissiez vous faire une idée claire des composés qui seront vaporisés en fonction de la température choisie:
Vous aurez également les principales substances toxiques produites, ainsi que leurs points d’ébullition correspondant :
 
  • Cannabidiol, CBD : Point d’ébullition : 160-180ºC. Propriétés anxiolytiques, analgésiques, anti-inflammatoires, antipsychotiques, antioxydantes et antispasmodiques. Formule : C21 H30 O2
  • Cannabigerol, CBG : Point d’ébullition 52°C: Propriétés antibiotiques et sédatives. Formules : C21 H26 O2
  • Cannabichromene, CBC : Point d’ébullition : 220ºC. Propriétés anti-inflammatoires, antifongiques et antibiotiques. Formule : C21 H30 O2
  • Eucaliptol (1,8-cineol) : Point d’ébullition : 176ºC. Propriétés stimulantes, antibiotiques, antivirales, anti-inflammatoires et antinociceptives. Inhibiteur d’acétylcholinestérase, augmente le flux sanguin cérébral. Formule : C10 H18 0
  • Δ-3-Carene : Point d’ébullition : 168ºC. Propriétés anti-inflammatoires. Formule : C10 H16
  • β-Mircene : Point d’ébullition : 166-168ºC. Propriétés analgésiques, anti-inflammatoires, antibiotiques et anti-mutagènes. Formule : C10 H16
  • α-Pinene : Point d’ébullition : 156ºC. Propriétés anti-inflammatoires, stimulantes, bronchodilatatrices, antibiotiques, anti-néoplasiques. Inhibiteur d’acétylcholinestérase. Formule : C10 H16
  • β-Cariofilene : Point d’ébullition : 119ºC. Propriétés anti-inflammatoires, antipaludiques. Protège la muqueuse gastrique. Formule : C15 H24
  • Pulegone : Point d’ébullition : 224ºC . Propriétés sédatives et antipyrétiques. Inhibiteur d’acétylcholinestérase. Formule : C10 H16 O
  • Terpineol-4-ol : Point d’ébullition : 209ºC. Propriétés antibiotiques, inhibiteur d’acétylcholinestérase. Formule : C10 H18 O
  • α -Terpineol : point d’ébullition : 217-218º. Propriétés sédatives, antibiotiques, antioxydantes, antipaludiques, inhibiteur d’acétylcholinestérase. Formule : C10 H18 O
  • Borneol : Point d’ébullition : 210ºC (410ºF). Propriétés antibiotiques. Formule : C10 H18 O
  • Linalool : Point d’ébullition : 198ºC . Propriétés sédatives, antidépressives et anxiolytiques. Renforce le système immunitaire. Formule : C10 H18 O
  • P-Cimene : Point d’ébullition : 177ºC Propriétés antibiotiques et antifongiques. Inhibiteur d’acétylcholinestérase. Formule : C10 H14
  • D-limonene : Point d’ébullition : 177ºC. Propriétés antidépressives, anti-mutagènes. Renforce le système immunitaire. Formule : C10 H16
  • Quercetine : Point d’ébullition : 250ºC. Propriétés antioxydantes, anti-mutagènes, antivirales et anti-néoplasiques. Formule : C15 H10 O7 (Flavonoide)
  • Cannaflavine A : Point d’ébullition : 182ºC. Propriétés inhibitrices de la cyclo-oxygénase et de la 5-lipoxygénase. Formule : C21 H20 O6 (Flavonoide)
  • Apigenine : Point d’ébullition : 178ºC. Propriétés anxiolytiques, anti-inflammatoires et estrogènes. Formule : C15 H10 O5 (Flavonoide)
  • β-Sitosterol : Point d’ébullition : 134ºC. Propriétés anti-inflammatoires, inhibiteur de la 5-alpha réductase. Formule : C15 H10 O5 (Flavonoide)
Substances toxiques liées a la température:
  • Toluène : Point d’ébullition : 110.6ºC. Peut causer des somnolences, la perte d’appétit, des nausées et quelques vertiges. Il est beaucoup moins toxique que le benzène. Formule : C6 H5 – C H3
  • Benzène : Point d’ébullition : 200ºC. Il s’agit d’une substance cancérigène. Formule : C6 H6
  • Naphtalène : Point d’ébullition : 218ºC. Peut causer de l’insomnie, des pertes d’appétit, des nausées, une certaine pâleur et de légers vertiges. Il est possible qu’il s’agisse d’une substance cancérigène. Formule : C10 H8
  • Monoxyde de carbone (CO) : Point d’ébullition : 230ºC, c'est-à-dire, au point de combustion. Il s’agit d’une substance cancérigène.
En plus du contrôle des températures lors de la vaporisation, il est important d'inclure plusieurs paramètres pour adapter la vaporisation afin qu'elle soit plus homogène. L'humidité de la matière végétale (fleur) est un facteur essentiel à prendre en compte, car une matière trop humide nécessite une température de vaporisation plus élevée. Par conséquent, une mauvaise vaporisation des composés peut se produire, ainsi qu'une vaporisation plus élevée de toxines.

Il est recommandé d'utiliser une matière sèche pour la vaporisation, et d'utiliser un grinder avant d'insérer la matière dans le vaporisateur. Si la matière est très sèche, il est possible de vaporiser à une température inférieure pour éviter la combustion ou une vaporisation insuffisante. Il est également important de prendre en compte les différents types de vaporisateurs et leurs réglages pour optimiser la vaporisation des composés actifs. En considérant tous ces facteurs, la vaporisation de cannabis peut offrir une alternative plus saine à la combustion et maximiser les effets thérapeutiques tout en minimisant les risques pour la santé.Si vous
possédez uniquement de la matière humide pas de panique !
Une première vaporisation entre 135° et 150°, permet de vaporiser les flavonoides et le CBG uniquement et sècher la matière pour préparer une meilleure vaporisation des cannabinoides.
L'utilisation de variétés de cannabis à dominance Sativa pendant la journée permet d’obtenir un effet stimulant et cérébral. En outre, une meilleure compréhension des points d'ébullition permet de savoir que la vaporisation à des températures plus faibles (d'environ 160ºC) permet d'évaporer le THC mais pas les autres composants ayant des propriétés sédatives et relaxantes. Cela conduit à un effet plus net et plus énergisant. Il convient de noter que le THC a un point d'ébullition de 157°.
Les variétés de cannabis à prédominance Indica ont des effets plus narcotiques et sédatifs que le Cannabis Sativa, ce qui les rend parfaites pour se détendre. Pour amplifier les effets Indica, il est possible d'augmenter la température à 200°C afin de libérer également les composants aux propriétés relaxantes. Cependant, il est important de rappeler que des traces de benzène, une substance cancérigène, peuvent être libérées à des températures supérieures à 200°C. De plus, la matière végétale peut commencer à brûler en fonction de son taux d'humidité interne. Pour minimiser ces risques, nous recommandons une vaporisation à une température maximale de 180-190°C.
Attention aux températures excessives a partir de 220° environ nous pouvons parler de combustion qui entraine la libération des substances cancérigènes citées ci dessus sans oublier les goudrons! Ceci est similaire a une consommation par combustion comme un joint, une pipe a eau, bong, tout ce qui inclus une combustion. Ne vous déconseillons très fortement d'utiliser ces températures pour préserver votre santé.
 
3) La consommation de CBD par ingestion
 
Il est compréhensible que certains d'entre vous préfèrent éviter les risques liés à l'inhalation. Heureusement, il existe plusieurs solutions alternatives telles que le thé au cannabis, l'infusion dans le lait, le beurre pour les pâtisseries, le miel infusé, l'huile d'olive au CBD, etc. Utiliser le cannabis en cuisine et en pâtisserie est devenu une véritable culture aux États-Unis et au Canada. En fait, des concours de cuisine cannabique sont même organisés, ainsi que des restaurants proposant des menus entièrement à base de CBD, de l'entrée au dessert !
 
Consultez notre article sur le Blog entièrement dédié a la préparation de ces produits et astuces économique pour réaliser avec facilité et efficacité des préparations à haut potentiel médicinal.
Notre article de blog:
L'article vous permettra également de réaliser avec quelques astuces vos baumes et pommades au CBD.
 
4) La consommation par voie Sublingual
 
Il existe une autre méthode de consommation du cannabis médical, à savoir la voie sublinguale. Certains médicaments vendus en pharmacie, tels que Sativex, sont destinés aux personnes souffrant de sclérose en plaque accompagné de douleurs causées par des spasmes, tels que des raidissements des muscles et des articulations. Ces spasmes peuvent entraîner de fortes douleurs et rendre certains mouvements impossibles. Sativex a été testé et approuvé pour offrir un soulagement à ces patients en réduisant les douleurs causées par les spasmes. Ce médicament agit sous forme de relaxation musculaire, réduisant ainsi le niveau de douleur lié au durcissement des extrémités.
Une alternative aux médicaments prescrits est l'utilisation d'huile de cannabis. Vous avez la possibilité de l'acheter prête à l'emploi avec différents pourcentages de CBD selon vos besoins et votre usage. Nous sommes à votre disposition pour vous aider à déterminer le bon dosage en fonction de vos besoins.  Sous forme d'huile, on appliquera quelques gouttes (selon la concentration et les besoins de la personne) sous la langue, en attendant 60 secondes avant d'avaler, ou sous forme de capsules, qui s'avalent en buvant de l'eau.
 
5) Utilisation de produits CBD par voie transdermique.
 
Les dernières recherches cliniques ont montré que le CBD était efficace pour réduire les symptômes de diverses maladies telles que la polyarthrite rhumatoïde, le diabète, l'alcoolisme, le stress post-traumatique, l'épilepsie, les infections résistantes aux antibiotiques et les troubles neurologiques. Les pommades de cannabis sont également utilisées comme analgésiques pour soulager les douleurs rénales ou les coups. La préparation d'une telle pommade est simple. La base sera toujours une substance grasse que vous pouvez acheter ou confectionner facilement à partir de notre recette à base de cire d'abeille. Vous trouverez tous les détails pratiques dans notre article de blog.
 
Pour conclure sur une citation du célèbre médecin et alchimiste Paracelse, "Ce qui distingue un médicament d'un poison, c'est la dose". Bien qu'il soit important de se rappeler que certaines substances sont plus nocives que d'autres, en particulier les substances cancérigènes. Avoir une approche raisonnable pour réduire les risques implique donc d'éviter la fumée de cannabis et de favoriser la vaporisation ou l'ingestion sous différentes formes pour réduire les risques pour votre santé.
En somme, la consommation de cette plante peut apporter de nombreux bienfaits pour la santé. Cependant, il est important de rappeler qu'elle peut également présenter des risques. Pour éviter tout problème, il est donc primordial de bien connaître nos limites et nos réactions et choisir un mode de consommation sain. En agissant ainsi, nous pouvons pleinement profiter de ses bienfaits tout en minimisant les risques potentiels.
Références pour l'article:
  • In-home cannabis smoking more prevalent than in-home tobacco smoking among 2019 Global Drug Survey respondents. John Bellettiere, Sandy Liles, Alexander Ivan B.Posis, Blake Anuskiewicz, Osika Tripathia.
  • Marijuana and tobacco co-administration in blunts, spliffs, and mulled cigarettes: A systematic literature review.Gillian L.Schauer, Zachary R.Rosenberry, Erica N.Peters.
  • Types of Cannabis and Tobacco/Nicotine Co-Use and Associated Outcomes in Young Adulthood. Joan S. Tucker, Eric R. Pedersen, Rachana Seelam, Michael S. Dunbar, Regina A. Shih & Elizabeth J. D’Amico.
  • Cannabis Smoke Condensate II: Influence of Tobacco on Tetrahydrocannabinol Levels. F. Van der Kooy, B. Pomahacova & R. Verpoorte.
  • Cannabis Use, Lung Cancer, and Related Issues. James Jett, Emily Stone, Graham Warren & Michael Cummings.
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